samedi 12 novembre 2011

vins et de la gastonomie de brest

Le salon des vins et de la gastonomie a démarré en trombe hier matin, pris d'assaut par la foule des grands jours. Un parc de Penfeld transformé en temple de Bacchus, où débarquent quelques nouveaux bio.
Les fidèles du salon des vins et de la gastronomie, visiblement très nombreux dès hier matin - au point de provoquer des bouchons historiques de Bellevue à Guilers - sont aussi, pour la plupart, fidèles à leurs producteurs préférés. Mais le salon des vins, organisé chaque automne depuis 27 ans par Jacques Richard, et maintenant par sa fille Catherine pour la société GL Events, offre, à chaque édition, l'occasion de faire des découvertes. 

Côtes-de-Roussillon puissants et fruités 

Par exemple, celle de vins bio, qui font davantage d'émules tous les ans. Comme le domaine Mas Peyre, dans le Roussillon, en conversion bio depuis deux ans et dont les vins 2012 seront donc labellisés. Claire et Gérard Bourrel, désormais accompagnés de leurs fils Baptiste et César, gèrent une exploitation de 45ha, pour une production annuelle moyenne de1.000 hectolitres. Ils proposent des côtes de Roussillon, des vins puissants et fruités, des blancs et des vins doux naturels. À découvrir: un étonnant Maury rouge... 

Côtes-de-Castillon bio depuis 1970 

Alain et Nathalie Fournier font, eux aussi, du vin bio. Mais chez eux, à Belvès de Castillon, les vins sont bio depuis 1970. «Nous cultivons dix hectares devignes depuis quatre générations, explique Alain Fournier. Nous sommes situés en limite du saint-émilion et notre vignoble estconstitué à 70% de merlot et 30% de cabernet». Une des caractéristiques du Château Tour-Haut-Balette, c'est la contre-étiquette apposée sur les bouteilles de leurs Côtes-de-Castillon. Y sont indiqués les taux de SO2 à la mise en bouteille : «Je refuse d'écrire "ce vin contient des sulfites", car tous les vins contiennent des sulfites. Encore faut-il savoir combien. Moi, j'en utilise le moins possible et à peu près deux fois moins que la charte bio!» 

Le Chili débarque à Brest 

Alain et Laurent Pitois ne proposent pas de vins bio, mais unarrêt à leur stand vaut le détour. Le père, Alain, installé en Champagne, exporte le vin du fils, producteur au Chili. Iltravaille une dizaine d'hectares dans la vallée de Cachapoal, une des grandes AOC duChili, au sud de Siantiago. «On n'utilise pas de désherbant et l'on vendange les raisins manuellement, précise Alain Pitois, qui commercialise le vin sur une vingtaine de salons en France. Ils sont stockés au frais durant la nuit et triés le lendemain, toujours à la main, avant de séjourner trois semaines en cuves inox, en thermo-régulation, puis d'être mis en fûts de chêne neufs, pendant une dizaine de mois, avant d'être mis en bouteilles». Ils proposent des vins rouges très typés sur le salon, dont un 100% carmenere qui a du caractère.
PratiqueSalon des vins et de la gastronomie aujourd'hui et demain de 10h à 20h lundi de 10h à 18h parc-expo de Penfeld. Entrée: 6 € gratuit pour les moins de 16 ans.

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